LE VOYAGE PAR L'IMAGE

C’est par la VIA SANT AGOSTINO  et la VIA SAN MONACA que j’atteignis la   Place SANTA MARIA DEL CARMINE.

Cette place me surprit, car elle était envahie par les véhicules : voitures, vélos, motos, mais aussi

par des poubelles modernes comme celle-ci (en 2012).

Cependant, cette place recèle un trésor : l’EGLISE  SANTA MARIA DEL CARMINE.

Cette dernière affiche un extérieur plutôt lépreux comme tous les immeubles qui l’entourent.

Par contre l’intérieur de l' EGLISE SANTA MARIA DEL CARMINE explose de peintures, de statues, de fresques, de couleurs et ce, du sol au plafond.

Comme lors de mon précédent voyage à FLORENCE, l’émerveillement me gagna devant tant de beautés réunies en un seul lieu.

J’éprouve encore aujourd'hui toujours autant de joie à parler des fresques somptueuses de Masolino, Masaccio et du peintre Filippo Lippi qui fut le plus célèbre d’entre les moines (nombreux tableaux au Musée des Offices). 

De sa liaison avec une nonne naquit le Filippino (petit Philippe). Un Lippi qui sera à son tour un peintre renommé.  

D’ailleurs, le Filippino (petit Philippe) se verra confier l’achèvement des fresques de

la CHAPELLE BRANCACCI.

Dans cette chapelle, les scènes de la vie de Saint-pierre par Masolino et son élève Masaccio furent commencées à partir de 1424.

Les qualificatifs me manquent pour décrire ce bijou méconnu qu’est la CHAPELLE BRANCACCI.

Depuis  la   PLACE SANTA MARIA DEL CARMINE, je rejoignis le Borgo San Frediano.

J’observai discrètement les passants , en quête d’une scène de rue, d’un visage, d’un objet à photographier.

Mais l’absence de touristes m’incita à quitter ce quartier.