ITALIE : FLORENCE - Quartier SANTO SPIRITO
Le Pont SAINT-TRINITA franchi, je me retrouvai rapidement VIA SANTO SPIRITO.
Pour l’anecdote, j'avais déjà visité lors d'un précédent voyage une partie de ce quartier situé de l’autre côté du fleuve ARNO.
Désigné sous le nom de l’OLTRANO, il se trouve un peu à l’écart des circuits touristiques.
Je décidai de me mêler, un dimanche, à une manifestation organisée sur le thème de la santé qui réunissait des milliers de participants issus majoritairement des classes populaires. Je suivis donc des groupes qui se dirigeaient vers des endroits où je ne me serais jamais aventurée seule Je savais que ces gens me conduiraient vers de bons restaurants, vers des lieux plus authentiques.
C'est ainsi que je redécouvris par hasard l’EGLISE SAN SPIRITO, considérée comme étant la principale de l’OLTRANO.
L’édifice, véritable bijou, avait été commandé par les Augustins à Brunelleschi. Malheureusement, ce dernier n’a pas eu le temps de réaliser son projet d’une église orientée vers l’ARNO.
Place sur laquelle se trouve l'Église SAN SPIRITO
C’est dans l’Osteria Santo Spirito, idéalement située à l'angle de la Place San Spirito que je me restaurai.
J’optai pour la salle intérieure où le service un peu long me permit d’observer les habitants de ce quartier.
J’y regardai avec étonnement les serveuses souriantes, rapides, qui se faufilaient entre les tables et les touristes curieux, amusés qui découvraient comme moi le décor un peu théâtral de cette attachante Ostéria.
Bercée par une joyeuse musique italienne, je dégustai un savoureux plat de morue aux poireaux, accompagné d’un vin blanc italien léger et fruité à souhait.
Rassasiée et reposée, je repris ma promenade dans les rues de ce quartier animé. En levant les yeux, j’aperçus sur les canalisations des objets colorés, mais utiles. Ils égayaient un peu les façades lépreuses.
Mon regard croisa fréquemment, fixés sur les murs, des tableaux religieux devant lesquels des passants se recueillaient.
Parfois, je m'attardai devant une boutique un peu vétuste, comme celle-ci.
Il m'arriva aussi de m'étonner devant un bâtiment, témoin d’un passé révolu.
C’est ainsi que sans m'en apercevoir, je me retrouvai devant la très austère église SAINTE-CARMINE que j’avais découverte lors de mon dernier séjour, mais que j’avais envie de revoir.
En effet, la splendeur de l'intérieur de cet édifice faisait oublier non seulement son extérieur mais aussi le lieu où il se dressait.
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