LE VOYAGE PAR L'IMAGE

Pour connaître une ville, il faut marcher, prendre les transports en commun et tenter de visiter un maximum de quartiers..

C'est la raison pour laquelle j'avais choisi depuis la France de retenir la visite d'une partie de la ville dans un pick-up et avec une guide..

La veille, j'avais appelé le numéro de téléphone indiqué sur ma réservation. Un interlocuteur parlant français m'avait confirmé l'heure du départ et le lieu du passage du pick-up.

Sur le Corso Umberto, le véhicule et ma guide se présentèrent à l'horaire prévu.. A l'intérieur étaient déjà installées deux  dames habitant en Argentine. Je l'appris plus tard.

Notre guide entreprit d'abord de nous faire voir le port où arrivaient les bateaux de croisières.

Avant d'atteindre les hauteurs  du VOMERO nous longèrent des manèges joliment décorés encore déserts à cette heure de la matinée.

De cette visite sur les hauteurs du VAMERO, je retins d'abord les différences existant entre les quelques quartiers que j'avais visités jusqu'à présent et cet endroit

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Autant les quartiers historiques et les quartiers espagnols étaient sales, sombres, tagués, avec des poubelles à tous les coins des rues étroites, autant le quartier Du VAMERO était coloré, propre, avec des rues larges.

Ce quartier résidentiel abritait de magnifiques hôtels accrochés à cette colline bénéficiant ainsi d'une vue magnifique sur la baie de Naples.

D'après notre guide, les prix de l'immobilier atteignaient des sommets dans cette partie de la ville.

Cependant, les quartiers historiques et les quartiers espagnols malgré la laideur extérieure  de leurs bâtiments recelaient de véritables trésors d'architecture, d'histoire, de beauté à l'intérieur de leurs nombreuses églises et palais italiens.

Cette constante cohabitation de la beauté et de la laideur ne pouvaient pas me laisser indifférente..

Par contre le quartier Du VAMERO  avec ses beaux bâtiments, ses rues larges, sa police présente, ne comportait pas d'informations sur l'histoire.

Certes, depuis les hauteurs de la ville, la vue était belle, mais pour tout dire, elle ne me touchait pas même si d'après la guide certaines maisons se négociaient à des millions d'euros.

Notre véhicule s'arrêta place du Plebiscito que j'avais déjà visitée la veille sous un ciel nuageux et que je découvris avec un magnifique soleil.

Cela changeait tout !

Notre guide, nous présenta le Palais Réal et nous invita à visiter le théâtre San Carlo, la Galerie Umberto et à flâner dans l'avenue Toledo.

Ses connaissances m’impressionnaient. Je ne pus m’empêcher de le lui faire remarquer. Je savais que beaucoup de touristes ne sauraient pas apprécier le niveau élevé de sa prestation. Elle me remercia de l'avoir compris et m'embrassa chaleureusement.

Elle me conseilla gentiment de prendre un funiculaire pour aller visiter le Castel Sant-Elmo qui domine à plus de 250 mètres la baie de Naples.

Elle m'assura que je pouvais visiter une opulente chartreuse accolée au Castel Sant'Elmo.

Les croisiéristes qui arrivaient  en masse m'incitèrent à quitter la Place du Plebiscito. Je  me promis d'y revenir plus tard. 

L'heure de manger approchait, j'entrepris de retrouver le marché des napolitains, réputé pour son marché de poissons afin d'y déguster ces produits sur place