LE VOYAGE PAR L'IMAGE

Situé au nord-est du centre-ville, l’aéroport de NAPLES accueille près de 10 millions de passagers par an.

À la sortie du bâtiment, je montrai l’adresse de mon B & B au premier taxi libre.

Je compris qu’il refusait la course comme les deux suivants d’ailleurs. C’est seulement le quatrième taxi qui accepta de me conduire dans sa petite et vieille voiture.

J’avais pris soin de vérifier qu’il s’agissait d’un taxi officiel (blanc avec l’emblème de Naples sur les portières avant) et de lui demander de brancher le compteur comme je l’avais lu sur les brochures touristiques.

Il ignorait que j’avais déjà préparé et étudié mon itinéraire.

C’est ainsi que je compris rapidement qu’il empruntait le chemin des écoliers. Les chiffres qui défilaient sur l’écran du compteur m’en convainquirent rapidement. Je connaissais le tarif et je réalisai soudain que j’allais régler le double.

Dans la voiture, je pianotai sur les touches du traducteur de mon téléphone pour écrire un message censé lui expliquer mon désaccord, car je ne maîtrisais pas du tout la langue italienne.

Par chance, le patron du B & B que j’avais appelé à l’aéroport nous attendait dans la rue. C’est lui qui m’aida à résoudre mon différend avec le chauffeur de taxi. Ce dernier dut repartir en ravalant sa colère.

Le patron du B & B m’expliqua alors dans un anglais plus hésitant que le mien que certains taxis napolitains utilisaient ces méthodes malhonnêtes avec les touristes.