LE VOYAGE PAR L'IMAGE

L’ÉGLISE SANTA MARIA  NOVELLA   se situe dans le quartier de la gare qui est l’une des plus intéressantes réalisations d’architecture contemporaine de la région. Elle fut construite en 1934.

Tous ceux qui arrivent de l’aéroport et prennent une navette pour environ 6 euros (tarifs de 2012) parviennent à la station des bus située devant la gare. De là, ils peuvent se rendre à pied en une dizaine de minutes à la Place DEL DUOMO.

Quant à ceux qui utilisent un taxi à la sortie de l’aéroport pour se rentre à FLORENCE, ils peuvent pour 20  ou 25 euros voire plus se faire conduire vers la destination de leur choix.

Devant la gare, les touristes voient se dessiner un bâtiment aux couleurs foncées qui annonce la Piazza Santa Novella.

Derrière ce bâtiment couleur marron se dresse l'  EGLISE  SANTA  MARIA  NOVELLA.

Quelques commerçants, devant cet édifice, proposent des valises, des souvenirs, des boissons, des sacs, des bonbons aux touristes pressés.

Particulièrement bruyant et grouillant de monde, ce quartier populaire dispose d’un réseau important de trains et de bus.

Quelques mètres suffisent pour se retrouver Piazza Santa Novella devenue particulièrement agréable à arpenter depuis que la circulation y est interdite.

Sur les bancs alignés face à l’ÉGLISE SANTA  MARIA  NOVELLA, les visiteurs peuvent admirer la façade en marbre polychrome et les palais vétustes qui bordent la place.

Eglise Santa Maria Novella

À l’intérieur de l’EGLISE SANTA MARIA NOVELLA plus que dans toutes les autres églises, il est quasiment impossible d’utiliser l’appareil photographique ou la caméra. La surveillance y est constante.

Je parvins cependant avec beaucoup de difficultés, à photographier le crucifix suspendu au milieu de l’église et réalisé par Giotto.

Cette église fut longtemps la plus importante de la ville après celle de Santa Croce.

L’intérieur de l’EGLISE SANTA MARIA NOVELLA   impressionne par un mélange de sobriété et de richesses exposées, mais aussi par une majesté aux dimensions imposantes.

S’admirent les fresques de la chapelle Filippo Strozzi (le banquier) dont les peintures de la main de Filippino Lipi décrivaient les scènes de saint Philippe apôtre, mais aussi l’extraordinaire fresque de Massacio : « la trinité » ou encore le crucifix en bois de Brunelleschi et tant d’autres décrits dans les guides touristiques.

Il ne faut pas oublier que l’ EGLISE  SANTA MARIA NOVELLA   était la préférée de Michel-Ange.

Intérieur de l’Eglise SANTA MARIA NOVELLA

À certaines heures du jour et selon la météo, cette église comme tant d’autres, révèle une palette de teintes dont la diversité ravit peintres et photographes.

Pour ma part, j’ai eu la chance de la visiter à plusieurs reprises.

À l’extérieur de l’église, une porte à gauche de la façade conduit au Musée de Santa Maria Novella.

On y découvre le célèbre cloître vert datant du XIVe siècle dont les fresques partiellement effacées ont été exécutées par Paolo Ucello entre 1440 et 1450.

À côté du cloître s’ouvre la chapelle des Espagnols. Elle était utilisée par Éléonore de Tolède, femme de Cosme Ier.

J’omis de photographier cet ensemble qui présentait pourtant un grand intérêt. Je le regrette encore aujourd’hui !

À proximité de la gare Santa Novella, via Della Scala, se trouve l’une des plus anciennes pharmacies du monde, fondée par les pères dominicains.

Façade de la Pharmacie Santa Novella

Je m’arrêtai devant les vitrines en noyer et les pots pharmaceutiques hors d’âge, les voûtes ornées de fresques et les nombreuses statues. Me tentèrent lotions, savons et autres produits qui rivalisaient d’élégance sur les présentoirs. Mais les prix très élevés me dissuadèrent d’en concrétiser l’achat.

Ce qui n'était pas le cas des nombreux touristes chinois qui repartaient avec des sacs explosant d’articles acquis dans cette Pharmacie de Santa Novella.

Intérieur de la Pharmacie Santa Novella

Depuis la Via Della Scala, je gagnai rapidement la Place Del Duomo, attentive à trouver sur mon plan, l’hôtel réservé depuis la France.

Dans les rues des quartiers populaires, j’y remarquai les petites boutiques joliment décorées ou dans celles des quartiers plus aisés, les luxueux articles exhibés dans les devantures.