n° 2 - ITALIE : une idée de ce que l'on peut voir au carnaval de Venise l

En sortant de l’aéroport, je pris un vaporetto encore libre et appartenant à la société ACVT Alilaguna.

Vue sur la Lagune depuis l'aéroport

Sur le quai, j'abandonnai de nombreux passagers en attente d’un autre moyen de transport pour rejoindre VENISE.

Le vaporetto dans lequel je m'installai fendit à vive allure les eaux de la Lagune.

Puis, il ralentit pour s'engager dans le Canal de Cannaregio qui se jette ensuite dans le Grand Canal.

Bâtiments le long du canal de Cannaregio

D'après mes informations, le vaporetto était censé s’arrêter près du Pont delle Guglie, à proximité de mon hôtel.

Mais, il poursuivit sa course, dépassa le Ponte dei Tre Archi et s’arrêta à l’embarcadère du Ponte du Rialto.

Plus tard, j'appris que pendant cette période, des flottes supplémentaires de bateaux étaient rajoutées à celles de la compagnie ACVT Alilaguna.

Ce qui expliquait le fait que les arrêts n'aient pas été respectés.

Arrêt Pont du Rialto

L'arrivée au Pont du Rialto m'ennuyait un peu, car cela m’obligeait à revenir en arrière afin de rejoindre mon hôtel.

J’avais deux options pour y parvenir :

- soit je cherchais une autre ligne de vaporettos, mais encore fallait-il trouver laquelle

- ou bien je marchais dans les ruelles pendant une demi-heure sous une pluie fine.

Embarcadère du Rialto et plans des trajets pour se déplacer dans les canaux

J'optai pour une ligne de vaporetto censé me rapprocher le plus possible du Canal de Cannagerio quartier dans lequel se trouvait mon hôtel.

Après avoir comparé le plan affiché à l'intérieur du vaporetto avec mon plan de la ville, je décidai de m'arrêter à la station qui semblait la plus proche de mon hôtel.

Je longeai à pied le Grand Canal pendant quelques mètres. Mais, je me heurtai rapidement à des bâtiments qui ne comportaient aucun espace pour poursuivre ma promenade le long du quai.

Je fus donc obligée de prendre la première rue qui se présentait à moi.

Les Italiens à qui je demandai mon chemin, ne connaissaient pas le nom de mon hôtel et ne savaient pas lire mon plan.

Après avoir erré dans les ruelles de ce quartier populaire, je décidai de suivre les gens qui devant moi partaient tous dans la même direction.

C'est ainsi que je me retrouvai par le plus grand des hasards face à un pont qui enjambait le Grand Canal.

Certains me diront que les outils de communication actuels résolvent tous les problèmes. Or, pour avoir aidé quelques Chinois et même des Anglais à se situer par rapport au Grand Canal, je peux affirmer que ces appareils peuvent se révéler parfois inefficaces dans ces quartiers populaires.

Pont situé face à la rue de mon hôtel, près de la gare

Découvrir VENISE sous un ciel gris, sous une pluie fine ou avec du brouillard, peut décevoir ceux qui visitent cette ville pour la première fois. Heureusement, ce n'était pas mon cas !

Si on le peut, il vaut mieux éviter ces points négatifs !

Certains photographes aiment immortaliser ce sentiment de mystère que révèle une météo capricieuse alors que beaucoup d'autres se refusent dans de telles conditions à utiliser leur matériel photographique.

On peut les comprendre !

Face à l'entrée de la gare, photographie représentant des gondoliers sous une pluie fine