LE VOYAGE PAR L'IMAGE

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MAROC : Marrakech N° 9 -Le Jardin de l'Agdal - Le Jardin de Majorelle

 

Se retrouver dans un petit bus climatisé est un luxe appréciable surtout quand la température s’amuse entre 40 degrés et 50 degrés à l’extérieur.

 

À l’intérieur du véhicule les accents canadiens, belges, s’élevaient noyés sous les accents français.

 

Le petit bus traversa au Nord-Ouest, le quartier du Gueliz ou ville moderne, œuvre d’Henri Prost. Construit sous Lyautey cette ville nouvelle à l’Occidentale abrite des bureaux, des commerces et des quartiers résidentiels. L’avenue Mohammed-V en constitue l’axe majeur.

 

 

 

 

 

 

Il continua vers le quartier de l’hivernage (réservé surtout aux hôtels) et poursuivit sa route au sud vers le jardin de l’Agdal.

 

 

 

 

 

Ce jardin serait, d’après le guide, la promenade préférée des habitants de Marrakech.

 

 

Il abriterait un verger de 40 ha planté de citronniers, d’orangers, d’abricotiers et d’oliviers. Il nous précisa qu’il est entouré de remparts coiffés de quelques tours et qu’il est divisé en deux parties par un grand boulevard.

 

 

Devant l’entrée, je notai la présence de quelques marchands proposant l’artisanat local aux touristes intéressés.

 

 

 

Vendeur dans l’entrée du jardin de l’Agdal

 

 

 

Le guide nous rappela que ces jardins avaient été fondés dans la seconde moitié du XIIe siècle par les Almoravides qui le dotèrent de deux grands bassins d’irrigation reliés par des canalisations souterraines, les « khettaras ». Au fil des siècles, ils se transformèrent pour, aujourd’hui, offrir ce havre de beauté, de fraîcheur et de simplicité aux Marrachis.

 

 

 

 

 

 

 

Pour rejoindre le Jardin Majorelle, notre petit bus pénétra à l’intérieur des remparts et rejoignit la très célèbre et très longue avenue Mohammed V. 

 
 

Le Jardin Majorelle fait partie de ces lieux qu’il faut avoir visités.

 

 

Sans oublier Yves Saint-Laurent, notre guide insista pour rendre hommage à Jacques Majorelle.

Né à Nancy en 1886, Jacques Majorelle a fait ses études à l’École des beaux-arts. Puis, il voyagea en Espagne, en Italie et en Égypte.

 

Pour se remettre de la tuberculose, l’artiste se rendit au Maroc en 1917 et tomba amoureux de sa lumière.

 

Aidé par Lyautey, Jacques Majorelle s’établit à Marrakech dans sa fameuse villa mauresque, Bou Safsaf. Il y séjourna avec sa famille jusqu’à sa mort en 1962.

 

 

 

 

 

En 1931, grâce à l’architecte Sinoir, il fit construire un atelier Art déco avec pergolas et murs bleu vif. Devenu un musée d’art islamique, il est à lui seul un tableau vivant.

 

 

 



Ce pavillon épouse les couleurs des cyprès, des bougainvilliers, des bananiers, des bambous, des lauriers, des géraniums, des hibiscus, des palmiers, des yuccas, des vasques, des bassins de nymphéas, des parterres de cactus, des massifs de daturas ainsi que d’une multitude de plantes aux noms plus compliqués les uns que les autres.

 

 

 

 

 

 

S’y logent des oiseaux de toutes les espèces pour le grand plaisir de ceux qui en parcourent les allées.

 

 

 

 

 

 

Seul bémol, photographier ce jardin enchanteur peut se révéler compliqué compte tenu des dimensions plutôt étroites de ce lieu, des quantités de plantes, de fleurs, d’arbres et d’arbustes qui s’y disputent une place.

 

 

 

 

 

 

La visite des jardins m’a permis de comprendre l’importance qu’ils revêtent auprès des habitants. Les familles s’habillent, se rencontrent, bavardent, se délassent loin du tumulte de la ville notamment pour le Jardin de l’Agdal et le Jardin de la Ménara.

 

 

Pour le Jardin Majorelle, c’est différent ! Ses dimensions et son emplacement en ville ne lui permettent pas d’accueillir un grand nombre de visiteurs.

Ce qui n’est pas le cas des deux autres !

 

 

Plus tard, le célèbre couturier Yves Saint-Laurent a racheté la villa avec Pierre Bergé. Il l’a admirablement restaurée et d’une certaine façon a poursuivi l’œuvre commencée par Jacques Majorelle. Depuis 2001, ce jardin appartient à une Association.

 

 

 

 

 

 



19/02/2012
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