LE VOYAGE PAR L'IMAGE

Je quittai la co-cathédrale Saint-Jean, bouleversée par la beauté des lieux. Le soleil m'aida à assurer la transition.

Je poursuivis ma promenade sur Républic Street et me retrouvai rapidement sur une esplanade. 

Au centre s'y dressait une statue de la reine Victoria

Statue de la reine Victoria

Cette esplanade occupe une place stratégique entre la co-cathédrale Saint-Jean et le

palais des Grands-Maîtres.

S'y tient la Bibliothèque devant laquelle se trouve la statue indiquée ci-dessus. 

Elle y accueille les terrasses des cafés, en particulier celui du célèbre Café Cordina, fondé en 1837, par Cesare Cordina.

Il occupe cet emplacement depuis 1944.

Terrrasse du  Café Gordina .

Situé sur Républic Street,  face à la l'Esplanade, l'extérieur de ce café ne retient pas particulièrement l'attention.

C'est surtout la décoration dans un vague style "austro-hongrois" qui suscite la curiosité des touristes.

Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les gâteaux et les glaces tout en jetant un œil sur sa voûte ornée de peintures signées Giuseppe Cali.

On comprend mieux pourquoi ce vieux café est devenu un lieu très touristique à La Valette.

Cependant, nullement décidée à payer un café pour le prix de quatre cafés ailleurs, je poursuivis ma promenade sur Républic Street.

Sur Palace square, devant le Palais des Grands Maîtres qui abrite également le Musée de l'Armurerie, je photographiai la garde à défaut de pouvoir visiter l'intérieur du Palais et le Musée.

Ils étaient ce jour-là en travaux.

Ce que j'ai d'ailleurs particulièrement regretté !

Je ne fus pas la seule, car de nombreux touristes étrangers notamment des Asiatiques affichèrent une mine dépitée devant les panneaux.

On peut les comprendre !

D'autant que ce palais fut édifié sous le règne du grand maître Jean de la Cassière et sous la direction de Girolamo Cassar.

Il a toujours été le siège du gouvernement. Pendant quelques années, il abrita les bureaux du Président de la République et de la Chambre des représentants.

Je délaissai le Palais et m'engouffrai dans le prolongement de Républic Street vers la pointe Est de l'île, dans la direction de Fort Saint-Elme.

Quelques bijouteries attirèrent mon regard. Il ne faut pas oublier que les bijoutiers maltais sont réputés pour leur réalisation en filigrane d'or et d'argent, mais également pour les croix de l'ordre de Malte.

Je franchis le seuil d'une boutique et demandai la permission de regarder le travail de l'artisan et celui de le photographier. Il accepta.

Dommage que le barrage de la langue m'ait empêché de lui poser des questions sur son métier ainsi que sur toutes les cartes postales dont il avait tapissé les murs de sa boutique.

Mon estomac me rappela qu'il était temps de chercher un restaurant.