ITALIE - Ville de Naples - du B & B au Corso Umberto I
Je n’avais jamais tenté jusqu’à présent l’expérience du B & B.
Depuis quelques années, des particuliers en France et à l'étranger louent dans des immeubles dont ils sont propriétaires des chambres aux touristes de passage.
Le propriétaire de cette formule après avoir participé au règlement du litige avec le chauffeur de taxi s’empara de ma valise et poussa la porte en fer d’un immeuble vétuste.
D’emblée, il m’expliqua que je disposais de 4 clés pour gagner la chambre que j’avais réservée au dernier étage.
En pénétrant dans la cour sombre qui précédait la seconde porte, je m’interrogeai déjà sur ce choix d’hébergement.
Cette porte franchie nous montâmes un escalier aussi gris et vieux que les murs environnants.
Mon hébergeur ouvrit à l’aide d’une clé dentelée, une troisième porte lourde qui avait perdu les éclats du rouge dont elle avait été revêtue dans un passé lointain.
Il me présenta une première salle dans laquelle se dressaient quelques tables destinées au déjeuner.
Puis, il me montra une autre pièce dotée d’un frigidaire et des ustensiles nécessaires pour éventuellement réchauffer des plats préparés.
Au passage, il me vanta l’intérêt de pouvoir profiter d’un minuscule balcon jouxtant la cuisine et donnant sur le Corso Umberto I.
La pièce se voulait fonctionnelle et propre, conforme à mes attentes. Quant à la salle de bains, je notai la qualité des équipements choisis. Je révisai donc le jugement négatif que j’avais porté précédemment sur la vétusté des lieux.
Je décidai de repousser le moment de ranger ma valise.
Dehors m’attendaient des poubelles pleines dressées devant l’entrée de l’immeuble, des voitures garées les unes derrière les autres quasiment pare-chocs contre pare-chocs, des bâtiments abîmés par des tags qui délivraient des messages pour moi incompréhensibles.
À cela s’ajoutaient des véhicules qui klaxonnaient en heurtant bruyamment les énormes pavés de la rue et les nombreux scooters qui surgissaient de n’importe où à une vitesse impressionnante.
Un peu désorientée, je me faufilai prudemment dans les rares espaces dévolus aux piétons pour gagner le corso Umberto I situé à deux mètres de mon lieu d’hébergement. Au passage, je notai au coin de la rue la présence d’une pizzeria.
Tout en marchant sur le trottoir où se pressait la foule compacte d’un dimanche après-midi, je remarquai les immeubles qui se dressaient de part et d’autre bien différents de ceux présents dans la rue que je venais de quitter.
C'est ainsi que je quittais la place Bovio pour me diriger vers la Fontaine de Neptune, place Municipio où le lendemain m'attendait la guide que j'avais choisie pour me faire visiter le quartier historique.
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