LE VOYAGE PAR L'IMAGE

Le CAIRE, c’est une ville qui ne laisse pas indifférent.

On peut  éprouver simultanément passion et répulsion pour ce monstre urbain qui dépassait en 2008  les vingt millions d’habitants.

On peut venir au CAIRE pour ne voir que les musées, les églises, les synagogues, les mosquées, les beaux hôtels.

Cela serait une erreur car certains quartiers recèlent de véritables richesses, héritage de l'architecture islamique du X au XVIII siècle : caravansérails, palais civils, fontaines publiques.

Mais, LE CAIRE c’est aussi le quotidien de toute une population.

C'est en me promenant dans les rues que j'ai remarqué l'anarchie des constructions, les nuages de pollution, le vacarme, les vêtements, les odeurs, les couleurs des étals dans les souks, la pauvreté de certains lieux et la richesse de d'autres qui en font une ville de tous les contrastes.

L’écrivain Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature, naquit en 1912, dans ce CAIRE des petites gens, des boutiquiers, des souks.

Hébergés dans les hôtels internationaux tout au long de la Corniche et dominant le ruban bleu du Nil, les touristes curieux ne peuvent qu'être saisis du contraste saisissant entre cette partie de la ville et le quartier copte  par exemple.

Beaucoup de photos manquent dans ce blog notamment celles sur le Musée du Caire où il était interdit de photographier.

En 2008, il était encore situé près de la Place El Tahrir oùlse sont déroulés les événements qui ont détruit le régime du Président Moubarak.arak.