Ecrivains égyptiens - un aperçu
Un pays se découvre également grâce à sa littérature.
Abou-Simbel
La littérature égyptienne occupe une place de premier plan sur la scène culturelle arabe.
Depuis ses origines, la littérature égyptienne contemporaine s’est ancrée dans les réalités de son pays.
Pour revenir à la littérature contemporaine, l’exemple le plus achevé est l’œuvre abondante du prix Nobel NAGUIB MAHFOUZ (1911-2006).
Mais au passage, j’ai une pensée émue pour l’essayiste TAHA HUSSEIN (1889-1973) qui est considéré comme le père de la littérature égyptienne contemporaine.
D’ailleurs, ce francophile passionné vit son livre « le livre des jours », récit autobiographique, préfacé en 1947 par André Gide pour l’édition française.
Je ne peux pas m’empêcher de parler du peu connu dramaturge et romancier, TEWFIK EL-HAKIM, qui s’est rendu célèbre en 1942 avec « journal d’un substitut de campagne ».
Je n’oublie pas non plus les quelques écrivains publiés à l’étranger comme le romancier GAMAL EL-GHITANI né en 1945 et qui prolonge aujourd’hui à sa façon la veine populaire engagée par Naguib MAHFOUZ ou encore l’écrivain SONALLAL IBRAHIM, né en 1937 dont plusieurs de ses romans ont été traduits en France.
Bien sûr, il faut aussi mentionner Albert COSSERY, installé à Paris depuis 1945 et qui a rédigé son œuvre en français sur les petites gens du Caire et des campagnes.
En 2006, les lecteurs français ont découvert un nouvel écrivain égyptien : ALAA EL-ASWANY né en 1957 et qui a publié :
— « l’immeuble Yacoubian »
— « j’aurais voulu être égyptien »
— « Chicago ».
Après les événements survenus en Égypte, je vous conseille son ouvrage intitulé :
- « chronique de la révolution égyptienne » dans la collection Babel livre de poche.
(J’ai eu le plaisir de le lire en octobre 2013).
Lors d'une lointaine émission littéraire, de Patrick Poivre d’Arvor, j'ai noté le livre suivant :
« taxi » de l’égyptien AL KHAMISSI.
Cet ouvrage se trouve sur internet et dans certaines librairies. Il offre une approche intéressante de ce qui peut se dire dans les taxis.
On peut citer aussi « Lady Pacha » de Ahdaf SOUEIF, un livre peu connu, mais délassant.
Pour terminer cette énumération, je vous dirai un petit mot sur quelques écrivains français qui ont voyagé en Égypte :
— Il y a d’abord Jean-Jacques Ampère qui a publié un récit autobiographique en 1846 « voyage en Égypte et en Nubie ».
— Mais aussi notre cher Gustave Flaubert qui a rédigé en 1850 des lettres évoquant son séjour sur le Nil avec humour et sensualité.
— Ou encore un autre écrivain, Gérard de Nerval qui partira de 1808 à 1855 en Orient. Il passera d’ailleurs six mois au Caire. On peut lire dans « Voyage en Orient » le récit de son voyage et de son ressenti.
Bien évidemment, il y en a beaucoup d’autres que je vous invite à me communiquer.
BON VOYAGE VIRTUEL !